Insolite : L’émouvante histoire d’une jeune dame qui a transformé la vie d’un rejeté de la société

Touchée par le vécu quotidien d’un homme de la quarantaine révolue qui donnait l’impression d’un malade mentale et dont l’apparence provoquait les railleries de certaines personnes dans les rues, mademoiselle Fofana Balkissa couverte du manteau de la compassion, de la magnanimité s’est donnée pour mission de sortir Monsieur Mamady de la rue et lui redonner goût à la vie.
Sur le réseau social Tik Tok, ils sont des plus suivis et forcent inéluctablement l’admiration. Nous avons échangé avec Mademoiselle Balkissa qui a bien voulu nous parler de leur émouvante histoire.
Si l’on a l’habitude de lire de sévères critiques à l’encontre du réseau social Tik Tok qui selon certaines personnes contribuerait à pervertir les plus jeunes eu égard les productions des ” tiktokeurs ”, il faut dire que les vidéos de Mademoiselle Balkissa Fofana et Monsieur Mamady changent toute la donne et clouent au pilori ces critiques. Vendredi dernier 22 juillet 2022, par voie téléphonique, nous avons échangé avec Mademoiselle Balkissa Fofana pour savoir un peu plus sur leur histoire.
Balkissa Fofana est une jeune dame résidante dans la cité d’Abengourou qui depuis 2015 a commencé à se rapprocher du dénommé Mamady, un homme âgé de petite taille, la voix presqu’ inaudible, sale et donnant l’impression d’un déficient mentale. Ce serait un euphémisme de dire que l’homme était un rejeté de la société, lui qui était victime de railleries et qui vadrouillait dans les rues d’Abengourou du levé du soleil jusqu’à son couché.
Éprise de compassion pour lui comme si elle avait reçu un appel du Seigneur, Balkissa va échouer à sa première tentative de sortir l’homme de la rue à cause de son agressivité. Elle qui pourtant a osé le laver entièrement alors qu’il déféquait et urinait sur lui-même.
S’étant retirée quelques jours, Balkissa , comme une envoyée du Seigneur, ressentie le besoin de retourner vers lui et accomplir ce qu’on pourrait qualifier de mission. Avec toute la malice que Dieu a octroyé à la gente féminine, Balkissa va baratiner l’homme, laissant entendre qu’elle est son épouse, jusqu’à ce qu’elle réussisse longtemps après à lui retirer des bagues qui tendaient à lui couper les doigts, a le débarrasser de ses vieilles affaires sales qu’il portait tout le temps.